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Comment se passe une IRM ?

Informations pratiques et questions récurrentes

Principe de l'examen

Qu’est-ce qu’une IRM ?

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique d'imagerie médicale qui génère des images détaillées en deux ou trois dimensions de la structure interne du corps.

 

Contrairement à d'autres méthodes comme la radiographie, l'échographie ou le scanner, l'IRM permet parfois de visualiser des informations qui seraient autrement invisibles à ces techniques.

Cette méthode exploite le fait que nos tissus contiennent majoritairement de l'eau et que les protons d'hydrogène qu'ils renferment émettent des signaux lorsqu'ils sont exposés à un champ magnétique et excités par des ondes radio.

Ces protons, présents dans les molécules d'eau, s'alignent avec le champ magnétique statique présent dans la salle d'examen.

Lorsque l'examen débute, des ondes radio émises par une antenne stimulent temporairement ces protons.

À la fin de la stimulation, les protons retournent à leur état initial en émettant de l'énergie sous forme de signal radiofréquence.

Ce signal est ensuite capté, traité et transformé en images par un système informatique.

Ces images peuvent être obtenues et/ou reconstruites dans différents plans de l'espace.

Contrairement au scanner qui utilise des rayons X, l'IRM ne produit pas d'irradiation.

RDV IRM

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05 37 88 07 73

radiologue regarde une irm

Déroulement de l'examen

Pour garantir des images de qualité, le patient est informé des vêtements à retirer avant l'examen et doit laisser dans la cabine tout objet métallique tel que porte-monnaie, clefs, bijoux, montre, lunettes, cartes à puce ou bande magnétique, téléphone et barrettes de cheveux.

 

Bien que l'IRM soit généralement indolore, elle peut être inconfortable pour certaines personnes en raison du bruit de martèlement répétitif.

Afin de réduire cette gêne, des bouchons d'oreilles ou un casque  peuvent être proposés au patient.

Durant l'examen, le patient est allongé sur le dos sur une table d'examen, avec une antenne placée autour de sa tête.

La table se déplace ensuite dans l'appareil en forme de tunnel. Le patient doit rester calme, immobile et respirer normalement, sa coopération étant essentielle pour obtenir des images de qualité. L'équipe médicale surveille le patient depuis l'extérieur de la salle d'examen, derrière une vitre, et peut communiquer avec lui via un micro.

Le patient dispose également d'une sonnette à tout moment pour appeler l'attention.

 

La durée de l'examen varie de 10 à 20 minutes en fonction de la région anatomique examinée.

Une fois les images acquises, le radiologue les analyse puis communique les résultats au patient. Ce dernier repart avec les images imprimées sur papier et gravées sur un CD, ainsi qu'avec le compte-rendu du radiologue.

Principales Indications

  • Colonne vertébrale (IRM du rachis – cervical, dorsal, lombaire, lombosacré) : exploration des vertèbres, des disques, du canal médullaire, de la moelle épinière, des structures nerveuses (racines).

  • Os, articulations : exploration des os, des articulations et de leur cartilage, des tendons, des muscles.

  • Crâne (IRM cérébrale): exploration du cerveau, de ses enveloppes, des espaces liquidiens, de l’hypophyse

  • Moelle épinière (IRM médullaire)

  • Prostate

  • Seins

  • ORL : voies aérodigestives supérieures, langue, oreille interne, conduits auditifs internes (IRM des CAI), glandes salivaires (parotide essentiellement)

  • Abdomen, reins : exploration du foie (IRM hépatique), des voies biliaires (bili-IRM), du pancréas, de la rate, des reins, de l’intestin grêle (entéro-IRM), du rectum

  • Vaisseaux (angioIRM)

  • Orbites

Examens particuliers

L'angio- IRM :

L'angio-IRM est une procédure d'IRM spécialisée conçue pour obtenir des images exclusivement des vaisseaux artériels et veineux dans une région anatomique donnée.

 

Elle peut être réalisée avec ou sans l'injection d'un agent de contraste spécifique à l'IRM, appelé gadolinium, selon les besoins.

Pour l'imagerie des artères et des veines à l'intérieur du crâne, cette injection n'est souvent pas nécessaire.

L'angioIRM fournit des informations sur la perméabilité et le calibre des vaisseaux, permettant de détecter des occlusions, des rétrécissements vasculaires, des anévrismes ou des anomalies de communication entre artères et veines, telles que les malformations vasculaires.

examen angio-IRM

La bili-IRM :

Il s'agit d'une séquence d'IRM dédiée à l'imagerie et à l'analyse du pancréas, de la vésicule biliaire et des voies biliaires.

Cet examen peut être prescrit pour évaluer des pathologies telles que les calculs, les inflammations ou les tumeurs.

Pendant l'examen, le patient est allongé sur le dos . Selon les besoins, une injection de gadolinium, un agent de contraste spécifique à l'IRM, peut être administrée.

La coopération du patient, notamment en restant immobile et en suivant les instructions pour la respiration ou le blocage de la respiration lorsque demandé, est essentielle pour obtenir des images de qualité optimale.

image d'une bili-irm

L’entéro-IRM :

Il s'agit d'une séquence d'IRM spécifiquement conçue pour examiner l'intestin grêle, en se concentrant particulièrement sur sa paroi.

Ce segment du tube digestif, d'une longueur moyenne d'environ six mètres, peut révéler des signes d'inflammation, notamment dans le cas de la maladie de Crohn.

Pour réaliser cet examen, le patient doit boire un produit appelé Fortrans, dilué dans une bouteille contenant environ 1 à 1,5 litre, à jeun.

Ce produit, préparé par un technicien, doit être consommé lentement et régulièrement sur le site de l'IRM, ce processus prenant environ 45 minutes.

Pendant l'examen, le patient est allongé sur le ventre et porte un casque pour communiquer avec le technicien. Une injection d'un produit qui bloque temporairement le péristaltisme intestinal sera administrée, sauf en cas de risque de glaucome par fermeture de l'angle irido-cornéen, ainsi qu'un agent de contraste gadoliné.

Une immobilité totale, ainsi que des périodes d'apnée, seront nécessaires pour obtenir des images de qualité optimale.

entéro-irm
Irm genou

Contres-indications

grand scanner et table de matériel

Avant de procéder à l'examen, le patient est prié de remplir un questionnaire portant sur d'éventuelles contre-indications à l'IRM.

 

Parmi les conditions à considérer, on trouve le port d'un stimulateur cardiaque (pacemaker), de certaines valves cardiaques, d'un dispositif à injection automatisé (pompe à insuline, etc.), d'implants auditifs, ou la présence de tout objet contenant du fer près des yeux ou dans la tête (éclats métalliques).

De plus, le premier trimestre de grossesse est également une contre-indication.

L'examen peut également poser problème chez les patients souffrant de claustrophobie ou d'obésité.

Dans le cas où la réalisation de l'IRM est impossible, le radiologue peut orienter le patient vers un autre type d'examen, comme un scanner.

En effet, l'acquisition des images au scanner est beaucoup plus rapide, ce qui réduit le temps de confinement, car l'anneau dans lequel se déplace la table d'examen est beaucoup plus large.

Cela peut être rassurant pour les patients claustrophobes. De plus, cette méthode peut être préférable chez les personnes âgées ou celles qui ont du mal à rester immobiles en position allongée pendant de longues périodes.

À la fin de l'examen, le radiologue peut décider d'injecter un agent de contraste gadoliné. Cette décision peut être motivée par les symptômes du patient, la pathologie connue ou la nécessité d'obtenir plus de détails sur une anomalie détectée sur les premières images.

Est ce que l'IRM est dangereux ?

L'IRM est une méthode d'imagerie non invasive qui n'utilise pas de rayonnement ionisant, ce qui la rend non irradiante.

Basée sur l'utilisation d'un champ magnétique, elle est déconseillée chez les patients porteurs de pacemaker, d'autres dispositifs métalliques ou électroniques (comme mentionné précédemment), ainsi que chez les personnes susceptibles d'avoir des corps étrangers métalliques dans les yeux. 

Par précaution, elle est également évitée au cours du premier trimestre de la grossesse.

Les produits de contraste gadolinés sont généralement bien tolérés.

Cependant, des réactions de toxicité peuvent se produire, telles que des réactions allergiques (le plus souvent mineures, comme des éruptions cutanées) et des effets sur les reins.

 

L'injection de produit de contraste gadoliné est déconseillée en cas d'allergie lors d'une injection précédente, d'insuffisance rénale et pendant la grossesse.

Pendant l'allaitement, il est recommandé de suspendre l'allaitement pendant 24 heures après l'injection.

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